Le marché de la mode, qui a régulièrement reculé entre 2008 et 2016, fait doucement place à une consommation moins jetable, plus respectueuse de nos ressources, plus responsable. Ce que l’on appelle la slow fashion a atteint 8% de part de marché en 2015 (source : IFM).
La législation évolue également. En 2017, l’Assemblée nationale adoptait une loi sur le devoir de vigilance qui oblige les donneurs d’ordre, marques ou distributeurs, à prévenir les risques associés à leurs activités et un projet de loi projet est en étude pour interdire la destruction des invendus textiles.
Cette consommation plus responsable reste cependant réservée à un cercle d’initiés : seuls 21% des français ont déjà acheté un produit textile responsable, et les foyers les plus modestes sont les plus consommateurs de la « fast fashion ».